Il suffit de prononcer son nom pour capter l’attention de tous les turfistes.
Jean-Michel Bazire. Le “Patron”. Le seul, l’unique, l’indétrônable.
Il est la figure la plus célèbre du trot français, adulé par ses fans, craint par ses concurrents, scruté par les parieurs. Et c’est justement là que réside tout le paradoxe : parce qu’il est ultra populaire, ses chevaux sont aussi… ultra joués. Et donc souvent surcotés. Une réalité que beaucoup refusent encore d’admettre.
Mais si vous pariez sans conscience sur les chevaux “JM Bazire”, vous risquez d’y laisser des plumes.
👉 Alors comment mieux analyser ses chevaux ? Comment éviter les erreurs les plus courantes ?
Et surtout : comment exploiter intelligemment le « label Bazire » ?
C’est ce qu’on va décrypter ensemble, dans cet article taillé pour ceux qui veulent parier autrement.

Qui est Jean-Michel Bazire ? Un monument des courses
Impossible de parler de trot sans évoquer Jean-Michel Bazire. Né en 1971, il est devenu professionnel en 1987 à l’âge de 16 ans. Depuis, il a tout gagné. Plusieurs fois Sulky d’Or, une multitude de Groupes 1 à son actif, des chevaux stars comme Bélina Josselyn ou Davidson du Pont… Il est à la fois driver et entraîneur, ce qui lui donne une double casquette redoutablement efficace.
Il a marqué l’histoire de Vincennes, mais pas que. Son nom s’est imposé comme une véritable marque dans le paysage hippique.
Véritable légende du trot attelé, Jean-Michel Bazire n’est pas seulement respecté, il est littéralement hors catégorie : avec 28 Sulkys d’Or à son actif, il détient le record absolu du nombre de titres de meilleur driver de l’année. Aucun autre jockey ou driver n’a jamais atteint un tel palmarès dans l’histoire des courses françaises.
Résultat : chaque fois qu’un cheval porte l’entraînement Bazire ou est drivé par lui ou son fils (Nicolas), une armée de parieurs se rue dessus. Mais est-ce toujours justifié ?
Pourquoi les chevaux de JM Bazire sont-ils (souvent) surcotés ?
C’est une mécanique bien connue des turfistes expérimentés. Quand un nom devient synonyme de réussite, les masses d’argent suivent. Et c’est exactement ce qui se passe avec les chevaux estampillés JM Bazire.
Dès que le programme mentionne son nom, les cotes fondent. Parfois de manière totalement déconnectée de la réalité de la course. Un cheval moyen devient sur le papier “le favori logique”, simplement parce qu’il est entraîné ou drivé par Bazire. Cela s’appelle un biais de notoriété.
En clair ? Ce ne sont pas les performances passées ou les conditions de course qui dictent la cote, mais la réputation du driver/entraîneur. Et cela peut coûter très cher aux parieurs trop confiants…
JM Bazire : Une légende en transition…
À ce stade de sa carrière, une question revient souvent chez les suiveurs de Jean-Michel Bazire : pourquoi le voit-on moins souvent au sulky ces dernières années ? Est-ce une baisse de régime ? Un retrait progressif ? Ou une nouvelle stratégie de carrière ?
En réalité, Bazire entre dans une phase tout à fait logique dans la trajectoire d’un driver d’exception. Né en 1971, il a aujourd’hui 54 ans – un âge où, bien que la retraite ne soit pas officiellement fixée dans le monde des courses, la plupart des jockeys et drivers commencent naturellement à ralentir le rythme.
Si les jockeys de plat arrêtent souvent autour de 45 ans, les drivers, eux, peuvent prolonger leur activité jusqu’à 55 voire 60 ans… à condition de rester compétitifs et de le vouloir.
… vers une suite logique
Dans le cas de Bazire, ce n’est pas la passion qui s’essouffle, mais plutôt la priorité qui se déplace. Car depuis plusieurs années déjà, celui qu’on surnomme « JMB » a construit un véritable empire d’entraînement, avec un effectif impressionnant de chevaux sous sa responsabilité, des infrastructures modernes, et une influence considérable sur le trot français. Il a su préparer sa transition avec brio, en déléguant une partie des montes tout en continuant de signer, ponctuellement, des performances remarquables.
Bref, on ne « voit » peut-être plus Bazire aussi souvent sur les pistes, mais il reste omniprésent dans les résultats, à travers les chevaux qu’il entraîne, les stratégies qu’il orchestre, et les drivers qu’il forme ou guide.
Et c’est sans doute là que réside toute la force des grands : savoir évoluer avec leur temps sans jamais quitter le haut du tableau.
Jouer systématiquement JM Bazire : est-ce rentable ? Que disent vraiment les chiffres ?
Mais s’il reste une icône incontournable du trot français, la question mérite d’être posée
👉 Jean-Michel Bazire est-il encore rentable aujourd’hui pour un parieur ?
Car entre la légende et la réalité du turfiste, il y a parfois un écart. Et aussi brillant soit-il, aussi décoré soit-il, ce n’est pas son palmarès qui fait gagner les joueurs… mais bien la rentabilité réelle de ses chevaux.
Alors, que se passerait-il si, à chaque fois que Bazire prend le départ d’une course, on décidait de miser 2€ sur lui ? Toujours 2€, sans exception.
Un petit test tout simple à masse égale, pour voir si sa réputation tient toujours la route d’un point de vue strictement chiffré.
Une analyse sans filtre : la rentabilité de Bazire en tant que driver
Voici les résultats obtenus en analysant ses performances depuis le 1er janvier 2022 :
Période | Taux de réussite | Taux de rentabilité | Écart maxi | Écart moyen | Rapport moyen (pour 1€) | Perte nette (2€/mise) |
---|---|---|---|---|---|---|
01/01/22 à aujourd’hui | 22,62% | 📉 76,06% | 20 | 3,42 | 3,36€ | 🔴 -527€ |
Le taux de rentabilité représente le rapport entre les gains et les mises. Il faut dépasser les 100 % pour être bénéficiaire. En dessous, cela signifie une perte.
Première observation : la régularité.
Jean-Michel Bazire affiche, de loin, l’un des écarts les plus faibles du circuit, aussi bien en valeur maximale qu’en moyenne.
Mais là où ça coince sérieusement, c’est ailleurs : le rapport moyen par cheval gagnant n’est que de 3.36€ pour 1€ joué. C’est incroyablement bas !
C’est même le plus bas de TOUS les autres jockeys et drivers actifs.
Et ça veut dire une chose très claire : JM Bazire est systématiquement surjoué par les parieurs. Chaque fois qu’il apparaît au départ d’une course, les mises affluent.
Pourtant, il ne gagne qu’un peu plus de 2 fois sur 10. Ce qui signifie que 8 fois sur 10… vous perdez votre mise.
Et la question logique, alors, c’est : même quand il gagne, est-ce que ses victoires suffisent à compenser ces pertes ? La réponse est non, mathématiquement. L’écart moyen (3.42) combiné au rapport moyen (3.36) rend la rentabilité impossible. Ce n’est pas une opinion. Ce sont des faits.
Un phénomène auto-entretenu par la réputation de JM Bazire et les pronostics
Alors pourquoi est-il toujours autant joué ? Tout simplement parce que Bazire reste le chouchou des pronostiqueurs, du public, et des journalistes.
On observe, chiffres à l’appui, qu’il est cité dans 87% des pronostics de PMU ! C’est colossal. Aucun autre driver n’est autant mis en avant.
Et c’est là que le cercle vicieux se forme. Parce qu’il est Bazire, on le pronostique. Parce qu’on le pronostique, les turfistes misent. Parce que les turfistes misent, les rapports chutent.
Et comme les rapports chutent, même lorsqu’il gagne, on ne rattrape pas les pertes accumulées. C’est le piège parfait.
Mais surtout, ça met en lumière un phénomène majeur : l’absence de recul critique et de données factuelles dans les paris hippiques.
La plupart des parieurs suivent encore leur instinct, les grands noms, ou les “pronos sûrs”… sans jamais pouvoir mesurer concrètement si c’est rentable.
Et JM Bazire en tant qu’entraîneur ? Que disent les chiffres ?
Peut-être qu’en tant qu’entraîneur, Bazire serait plus rentable ? Testons.
Période | Taux de réussite | Taux de rentabilité | Écart maxi | Écart moyen | Rapport moyen (pour 1€) | Perte nette (2€/mise) |
---|---|---|---|---|---|---|
01/01/22 à aujourd’hui | 18,74% | 📉 71,78% | 34 | 4,33 | 3,83€ | 🔴 -840€ |
Le taux de rentabilité représente le rapport entre les gains et les mises. Il faut dépasser les 100 % pour être bénéficiaire. En dessous, cela signifie une perte.
Le verdict est sans appel. Encore moins rentable que comme driver.
Et pourtant, là encore, on retrouve Bazire dans 83% des pronostics de PMU quand il est entraîneur…
Le mythe écrase les faits. Et les turfistes, eux, continuent de suivre en aveugle.
JM Bazire est une légende. Le turfiste, lui, doit raisonner autrement.
On ne remet pas en question l’immense talent de Jean-Michel Bazire. Ce serait absurde.
Mais pour les parieurs, ce n’est pas de glorifier une carrière qui compte. Ce qui compte, c’est 👉 est-ce que je gagne de l’argent si je joue sur ses chevaux ?
Et la réponse, aujourd’hui, c’est non.
La seule explication à cela, c’est qu’il est victime de son propre succès. Il est tellement connu, tellement suivi, qu’il en devient… ingérable pour les rapports. Et donc, ingagnable pour les turfistes.
Mais ce n’est pas une fatalité.
Il existe d’autres drivers… bien plus rentables
Parce que si Bazire est devenu “intouchable” sur les rapports, d’autres drivers, moins exposés médiatiquement, offrent des rentabilités exceptionnelles.
On en parle régulièrement dans nos autres articles, que je vous invite vivement à découvrir pour ouvrir un peu les perspectives – Notamment dans celui-ci : Les meilleurs drivers de trot attelé – Top 2025 et conseils turf
Et surtout, si vous êtes fatigué de jouer à l’instinct ou de suivre les mauvais conseils, il est peut-être temps de passer à l’étape suivante.
Et si vous pouviez détecter automatiquement les bons coups sur JM Bazire ?
C’est ce que permet Turf Factory. Grâce à son module dédié aux jockeys, entraîneurs et propriétaires, vous pouvez identifier en quelques clics :
- Dans quelles courses Jean-Michel Bazire est le plus rentable,
- Sur quels hippodromes il performe réellement,
- À quelle période de l’année ses chevaux offrent les meilleurs rapports,
- Et surtout : dans quelles conditions ses chevaux sont à éviter.
Vous ne jouez plus à l’instinct, mais avec des chiffres concrets et une stratégie adaptée à votre budget, à votre profil, et à vos objectifs.
L’analyse que vous venez de lire n’a pas été piochée dans une pseudo méthode miracle ou une intuition personnelle.
Elle a été réalisée grâce à Turf Factory, l’unique outil qui permet de tester et analyser chaque driver, chaque entraîneur, chaque propriétaire, sur plus de 40 mois d’historique, à masse égale (ou avec gestion financière), avec écarts, rapports et performances mesurées dans toutes les conditions possibles.
Turf Factory vous donne les vraies réponses. Pas des suppositions. Pas des “bons tuyaux”. Des faits. Des chiffres. Et la possibilité de créer vos propres stratégies rentables, testées, validées, et alignées avec votre profil de jeu.
Si vous voulez savoir qui suivre, quand le suivre, et comment optimiser vos paris, alors vous savez désormais où aller.

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Conclusion
Jean-Michel Bazire restera à jamais une figure historique du trot attelé. Personne ne remettra cela en cause, et ce n’est surtout pas l’objectif ici. Mais quand on remet la casquette du turfiste et qu’on se concentre sur ce qui nous anime tous — le fait de gagner de l’argent — alors il faut savoir sortir du mythe et regarder les chiffres en face.
Et ces chiffres nous disent une chose simple : jouer Bazire systématiquement, que ce soit comme driver ou comme entraîneur, n’est pas rentable. Pas à cause de lui. Mais à cause de son immense popularité. À force d’être joué par tout le monde, ses rapports s’effondrent… et ses performances, même très correctes, ne suffisent plus à rattraper les pertes.
C’est là que beaucoup de turfistes se retrouvent piégés sans même s’en rendre compte. En croyant sécuriser leur pari en misant sur “le nom sûr”, ils s’enferment dans une spirale de pertes invisibles, confortée par des pronostics trop souvent dictés par la notoriété plus que par l’analyse.
Mais aujourd’hui, vous avez le choix. Le choix d’ouvrir les yeux, de réfléchir différemment, et surtout : d’agir différemment.
Car comme vous l’avez vu dans d’autres articles du blog, il existe bel et bien des drivers rentables, même à masse égale, même sans gestion financière poussée.
Encore faut-il les identifier. Encore faut-il savoir dans quelles conditions précises les jouer.
Et pour ça, il faut un outil. Un vrai. Un outil qui teste, qui chiffre, qui analyse. Un outil comme Turf Factory et son module Jockeys-Entraîneurs-Propriétaires

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