Il y a des noms qui résonnent comme des évidences dans l’univers des courses hippiques. Des visages familiers, des talents reconnus, des palmarès impressionnants. Chaque jour, sur les hippodromes de France, ils font vibrer les parieurs et remplir les tickets de jeux.
Mais une question, toujours la même, revient dans l’esprit des turfistes 👉 peut-on vraiment gagner de l’argent en pariant sur les meilleurs drivers ?
Et surtout, 👉 quelles sont les vraies conditions pour être rentable sur le trot attelé ?
Aujourd’hui, on sort des croyances, on laisse de côté les suppositions, et on entre dans le concret. Le chiffré. Le vérifiable.
Avant d’entrer dans les chiffres, les conditions cachées de la rentabilité, et ce que révèle l’analyse concrète des meilleurs drivers 2025, faisons un petit détour utile par les bases.
Trot attelé, drivers : quelques repères pour comprendre
Le trot attelé, c’est la discipline reine du turf en France, la plus jouée, la plus suivie, celle du Prix d’Amérique, celle de Vincennes. Les chevaux y courent attelés à un sulky, ce petit véhicule à deux roues tiré par le cheval, et dirigé par un homme – ou une femme – qu’on appelle le driver.
Pas de galop permis : tout se joue à l’allure du trot, sous peine de disqualification immédiate.
Contrairement au jockey, qui monte le cheval (comme en plat ou en obstacle), le driver conduit depuis le sulky, gérant l’allure, les trajectoires, et surtout la tactique de course. Le départ, la gestion de la corde, l’économie d’effort, la relance dans la ligne droite… tout repose sur sa lecture et sa maîtrise.
Et dans cette discipline, le nom du driver compte. Il est au cœur de la réussite… ou de l’échec.
Peut-on être rentable en pariant sur cette discipline ?
Voilà une question légitime. Et pour y répondre, il faut regarder en arrière. Pendant longtemps, les turfistes ont cherché à s’armer de « méthodes miracles ». À une époque pas si lointaine, des dizaines de livres circulaient, promettant monts et merveilles. Des pages remplies de « stratagèmes », d’astuces pseudo-magiques, vendues parfois… 250€, voire même 400€ pour certains titres. Oui, 400€ pour quelques conseils papier.
Le plus absurde ? Aucune de ces méthodes n’a jamais été testée sur un historique sérieux. Aucun chiffre. Aucune preuve. Rien de mesurable, rien de vérifiable.
Et pourtant, ces méthodes ont fait un carton. Pourquoi ? Parce qu’à défaut de mieux, c’était tout ce que les turfistes avaient.
Ces pseudo-professionnels ont prospéré, laissant derrière eux des milliers de turfistes qui, aujourd’hui encore, cherchent la fameuse “bonne méthode”. Et comme par hasard, ces turfistes qui ont connu et parfois acheté ces fameuses méthodes, font aujourd’hui partie des 95 % de perdants sur le long terme.
Alors non, la rentabilité dans le trot attelé ne se trouve pas dans des recettes papier invérifiables. Elle se trouve ailleurs et aujourd’hui, on peut enfin s’appuyer sur des données concrètes, sur des tests réels, sur des rentabilités mesurées.
Et c’est ce qu’on va faire dans cet article..
Le Sulky d’Or : un repère officiel pour détecter les meilleurs drivers
Il existe une autre façon simple de repérer les meilleurs drivers de trot attelé : le classement officiel du site LeTrot. Il s’agit du classement par nombre de victoires, et c’est lui qui détermine le prestigieux Sulky d’Or, une récompense annuelle remise au driver ayant totalisé le plus de victoires sur une année civile.
Ce trophée prestigieux est un repère dans le métier, et certains noms y reviennent inlassablement : Franck Nivard, Alexandre Abrivard, Jean-Michel Bazire, Yoann Lebourgeois, Éric Raffin… Une poignée de pilotes dominent année après année les hippodromes français.
Et en 2025, après 4 mois complets de compétition, le classement du trot attelé donne ceci :
- Éric Raffin
- Yoann Lebourgeois
- Benjamin Rochard
- David Bekaert
- Mathieu Mottier
Des têtes connues.
📍 Mais est-ce que les suivre les yeux fermés suffit à faire du bénéfice ? Pas si sûr…
Petit portrait express des 5 drivers stars de 2025
Juste avant les chiffres, un mot sur chacun de ces drivers. Histoire de mettre un visage sur les données.

Éric Raffin
Âge : 43 ans
Débuts professionnels : 1997
Origines : Originaire de Vendée, ce redoutable finisseur est connu pour son sang-froid dans les dernières longueurs.
Coup d’œil en coulisses : Il a dépassé les 4000 victoires en 2024 !

Yoann Lebourgeois
Âge : 39 ans
Débuts professionnels : Professionnel depuis 2005
Origines : formé chez Philippe Allaire, il est connu pour ses départs ultra-rapides et ses montées très tactiques à Vincennes.
Coup d’œil en coulisses : Cavalier d’obstacle à ses débuts, il a basculé au trot en cherchant… moins de chutes.

Benjamin Rochard
Âge : 32 ans
Débuts professionnels : Débuts pros en 2011.
Origines : Il s’impose comme l’un des jeunes talents du peloton. Il est souvent présent dans les grandes écuries sans forcément être sous les feux médiatiques
Coup d’œil en coulisses : discret en piste, il est surnommé “le sniper” par ses collègues.

David Bekaert
Âge : 42 ans
Débuts professionnels : Il commence dans les années 2000, fils d’éleveur.
Origines : Driver du sud-est, très performant à Cagnes, Salon ou Marseille.
Coup d’œil en coulisses : il est connu pour faire briller des chevaux peu joués sur les petits hippodromes.

Mathieu Mottier
Âge : 31 ans
Débuts professionnels : 2012
Origines : Il devient driver pro en 2012, après une formation chez son père, également professionnel.
Coup d’œil en coulisses : en 2021, il réalise un triplé incroyable à Vincennes un soir de semi-nocturne.
Voilà pour les présentations. Maintenant, place aux chiffres. Les vrais.
Analyse de rentabilité des 5 meilleurs drivers
Imaginons un scénario simple. À chaque fois que l’un de ces 5 drivers est engagé, vous misez 2€, toujours sur son cheval. Pas de sélection, pas de filtre. Juste une confiance aveugle, comme le font beaucoup de turfistes.
Deux périodes d’analyse :
- du 1er janvier 2022 à aujourd’hui (analyse longue)
- du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024 (analyse récente)
Voici ce qu’on obtient :
5️⃣ Mathieu Mottier (5ème du classement 2025)
Année 2024 | Depuis le 1er janvier 2022 | |
---|---|---|
Rentabilité | 📉 90,46% | 📉 95,99% |
Perte nette | 🔴 -219€ | 🔴 -283€ |
Écart moyen (nombre moyen de courses perdues entre deux victoires) | 5,42 | 5,81 |
Écart maxi (plus grand nombre de courses perdues consécutives entre deux victoires) | 36 | 36 |
Rapport moyen (pour 1€) | 5,82€ | 6,54€ |
4️⃣ David Bekaert (4ème du classement 2025)
Année 2024 | Depuis le 1er janvier 2022 | |
---|---|---|
Rentabilité | 📉 79,96% | 📉 79,50% |
Perte nette | 🔴 -271€ | 🔴 -857€ |
Écart moyen (nombre moyen de courses perdues entre deux victoires) | 4,78 | 5,14 |
Écart maxi (plus grand nombre de courses perdues consécutives entre deux victoires) | 32 | 36 |
Rapport moyen (pour 1€) | 4,63€ | 4,89€ |
3️⃣Benjamin Rochard (3ème du classement 2025)
Année 2024 | Depuis le 1er janvier 2022 | |
---|---|---|
Rentabilité | 📉 84,76% | 📉 82,35% |
Perte nette | 🔴 -671€ | 🔴 -1672€ |
Écart moyen (nombre moyen de courses perdues entre deux victoires) | 7 | 8,25 |
Écart maxi (plus grand nombre de courses perdues consécutives entre deux victoires) | 43 | 61 |
Rapport moyen (pour 1€) | 6,79€ | 7,62€ |
2️⃣ Yoann Lebourgeois (2ème du classement 2025)
Année 2024 | Depuis le 1er janvier 2022 | |
---|---|---|
Rentabilité | 📉 73,69% | 📉 88,63% |
Perte nette | 🔴 -721€ | 🔴 -766€ |
Écart moyen (nombre moyen de courses perdues entre deux victoires) | 5,83 | 5,98 |
Écart maxi (plus grand nombre de courses perdues consécutives entre deux victoires) | 37 | 49 |
Rapport moyen (pour 1€) | 5,05€ | 6,19€ |
1️⃣ Éric Raffin (1er du classement 2025)
Année 2024 | Depuis le 1er janvier 2022 | |
---|---|---|
Rentabilité | 📉 81,1% | 📉 79,2% |
Perte nette | 🔴 -785€ | 🔴 -2133€ |
Écart moyen (nombre moyen de courses perdues entre deux victoires) | 4,64 | 5,07 |
Écart maxi (plus grand nombre de courses perdues consécutives entre deux victoires) | 35 | 35 |
Rapport moyen (pour 1€) | 4,58€ | 4,81€ |
Concrètement : aucun des 5 drivers ne permet de gagner de l’argent à masse égale, même Mathieu Mottier, pourtant à la limite de la rentabilité. Et pourtant, ce sont les 5 meilleurs en nombre de victoires.
La conclusion est limpide : la réussite seule ne suffit pas.
Conclusion ? Jouer à l’aveugle, même sur les meilleurs, c’est perdre. Point.
Jouer à l’aveugle, c’est perdre
Oui, ces drivers sont talentueux. Oui, ils gagnent beaucoup. Mais les suivre à chaque fois, c’est s’exposer à des pertes certaines. Et pourtant, c’est ce que font inconsciemment de nombreux turfistes.
Et à ce moment-là de l’article, je vois venir les commentaires : “Mais évidemment qu’il ne faut pas les jouer systématiquement !”
Mais justement : je n’ai jamais dit le contraire. Et d’ailleurs, ce que je viens de vous montrer, c’est noir sur blanc, chiffré, vérifié. Alors même si vous en aviez “l’intuition”, vous n’aviez pas la preuve. Pas d’écarts, pas de rapports moyens, pas de rentabilités à masse égale. Rien de testable.
Et c’est là que j’ai envie de vous poser LA vraie question :
👉 Si on ne doit pas les jouer tout le temps… alors on les joue quand ?
Dans quelles conditions ? Et selon quels critères ?
C’est exactement ce qu’on va explorer maintenant.
Les bonnes conditions pour rentabiliser ces drivers
C’est là que tout change. Car ces drivers peuvent être rentables, mais pas n’importe quand.
Des jeux rentables avec Mathieu Mottier
Prenons Mathieu Mottier, notre meilleur élève en rentabilité brute : à 95.99%
Il n’est pas loin de l’équilibre mais en l’état, jouer chacun de ses engagements fait perdre de l’argent. Mais regardez bien.
Si on ne le joue qu’en automne (octobre, novembre, décembre), sa rentabilité passe à 🟢 110,52%. Un gain de +15% juste en sélectionnant la bonne saison.
Et si on oublie la saison mais qu’on joue seulement les courses où il y a 15 partants ou plus, alors on grimpe à 112,37% sur plus de 1200 courses !
Ce n’est plus du hasard. C’est de la stratégie.
Des jeux rentables avec David Bekaert
Même chose pour David Bekaert.
En l’état, il est largement déficitaire (79.5%), mais en ne jouant que ses engagements en course 2, 5 ou 6 avec 12 partants minimum, on atteint 102% de rentabilité 🟢 !
On passe donc de -20% à +2%. Énorme.
Et ça, ce ne sont pas des croyances, ce sont des faits testés.
Une stratégie combinée puissante : +3100 € avec les meilleurs drivers 2025
J’ai moi-même testé une stratégie combinant ces 5 drivers dans leurs conditions optimales. Résultat ?
- 📈 +883,2€ de bénéfice net à masse égale.
- Et en appliquant une gestion financière avec 100€ de capital initial (et toujours 2€ de mise de base) : 💥 +3170,4€ de bénéfice net.
Soit un bénéfice moyen de 80€ par mois, sans jamais dépasser les limites fixées par mon capital. Un multiplicateur x31.
Et là, je vous parle uniquement de 5 drivers… dans une seule discipline.
Turf Factory, l’outil derrière l’analyse
Comment j’ai pu obtenir ces résultats ? Avec un outil conçu pour ça : Turf Factory, et en particulier le module Jockeys/Entraîneurs/Propriétaires.
Ce module permet de :
- Tester la rentabilité d’un driver dans n’importe quelle condition.
- Identifier les périodes, les types de courses, les réunions où il devient réellement rentable.
- Créer des stratégies personnalisées alignées sur votre tolérance au risque, votre capital, vos écarts acceptés.
- Et surtout, d’analyser sur plus de 40 mois de courses (depuis le 1er janvier 2022 à aujourd’hui (mise à jour de la base de données effectuée automatiquement chaque jour))
C’est ça, la différence : Ce n’est pas un conseil donné à l’aveugle ❌, c’est une stratégie testée et validée par les chiffres ✅ !

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Bonus : les drivers méconnus mais rentables
Vous pensiez que seuls les grands noms pouvaient vous faire gagner ? Détrompez-vous.
Voici quelques pépites révélées par saison (toujours avec 2€ à masse égale) :
Saison | Jockey | Rentabilité (%) |
---|---|---|
Hiver | Briand Thé. | 147,1 |
Hiver | Clozier F. | 113 |
Automne | Bonne Dom. | 167,68 |
Automne | Collette A. | 110,8 |
Printemps | Raffestin J. | 130,58 |
Printemps | Martin G. | 128,97 |
Été | Ferron J. Ch. | 135,67 |
Été | Barrier A. | 125,49 |
Des rentabilités hallucinantes. Et encore, ici, je me suis basé sur les saisons. Mais on pourrait tout aussi bien filtrer par distance, par hippodrome, par jour de la semaine, ou par type de course.
Et ces données n’ont rien d’un hasard. Elles sont testées, mesurées, validées. Et elles ne viennent pas d’un livre ou d’une méthode « miracle » à 300€, mais d’un outil accessible, modulable, et 100% fondé sur la réalité des courses.
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Conclusion : arrêtez de suivre les stars à l’aveugle
Suivre les grands noms, c’est tentant. Ils rassurent. Mais sans analyse, sans stratégie, sans données… c’est jouer à l’aveugle.
Ce que je viens de vous montrer, c’est ce que vous ne trouverez dans AUCUN bouquin, aucun PDF à 250€, aucune méthode toute faite.
C’est la puissance des données. Des résultats réels.
Et une vraie stratégie.
Avec Turf Factory et le module Jockeys-Entraîneurs-Propriétaires, vous pouvez tester, affiner, modéliser vos propres stratégies, selon votre budget, votre tolérance au risque, vos préférences. C’est vous qui décidez, c’est l’outil qui calcule.
Et vous arrêtez enfin de jouer à l’aveugle.

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